La Machine du Voisin fait carton plein

Plateforme de mise en relation les heureux propriétaires de machines à laver avec leurs voisins qui n'en possèdent pas, La Machine du Voisin a fait un carton plein en 2012. Retombées presse, tour des campus, retrospective d'une année 2012 menée tambour battant par l'équipe du site.

Tout commence avec une anecdote : Yann, qui habite à 15 minutes de la première laverie, se retrouve un beau jour déconfit avec son ballot de linge sale devant celle-ci, définitivement fermée. L'idée lui vient alors de créer une plateforme qui pourrait mettre en relation des "sans machine fixe" comme lui avec des voisins prêts à les accueillir le temps d'une lessive. A l'occasion d'un challenge organisé par leur école, Yann, Jean-Philippe, Chloé et Mickaël développent cette idée. La Machine du Voisin était née. La petite équipe a visé juste. Le besoin est bien réel et la cible principale - les étudiants, qui covoiturent et voyagent en couchsurfing, est ouverte aux nouvelles formes de partage via internet. Le projet est très vite relayé par ses premiers utilisateurs, essentiellement issus de deux communautés : celle des étudiants de la SKEMA et celle de OuiShare, qui répond avec enthousiasme à l'appel des jeunes porteurs du projet. Pour célébrer ce succès, OuiShare a concocté une timeline des événements marquants de l'histoire du projet : La Machine du Voisin - "LMDV" pour les intimes - a su jouer à fond la carte des réseaux sociaux : dès les premiers jours, un groupe de parrains-ambassadeurs se forme sur facebook pour conseiller l'équipe et contribuer à la diffusion de ses messages. Sur Twitter,Chloé et Yann traquent tous les messages des déçus de la laverie pour leur faire découvrir LMDV. La communauté est associée, au jour le jour, aux progrès du projet : appels à témoignages pour les premiers articles et reportages TV, partage des premiers succès, concours et challenges divers, diffusion d'un kit de flyers pour faire connaître le concept… Une propagation virale et croissante, qui n'est pas sans alerter les acteurs traditionnels du secteur, comme ce propriétaire d'une laverie brestoise, qui se plaint de la floraison d'affichettes, jusque dans ses murs, à la suite d'un article dans le quotidien local. L'expérience proposée est pourtant bien différente : au-delà de l'échange de service, c'est la dimension sociale de la rencontre entre voisins qui fait le succès de la Machine. C'est aussi ce qui fédère la communauté des utilisateurs autour du projet, qui a choisi de financer son développement de manière collaborative (par crowdfunding) et de rester gratuit pour tous les utilisateurs. Pour soutenir le développement de la nouvelle version du site lamachineduvoisin.fr, participez à leur campagne sur KissKissBankBank. Photo : Nicolas Berat pour OuiShare